De l’URSS à la Sainte Russie

Edgar Morin

Qu’est ce qe la Russie aujourd’hui ? Pour comprendre ce qu’elle devient il faut savoir ce qu’elle redevient tout en s’étant transformée 

La Russie tsariste fut un immense empire s’étendant sur deux continents de la Baltique au Pacifique.  

Alors que la France, l’Angleterre, l’Espagne, le Portugal, les Pays bas,  ont colonisé au loin sur d’autres continents, la Russie a colonisé en continuité avec son territoire à l’ouest ( Pologne en partie pays baltes) et  à l’est dans les régions tatares et turcophones puis sur toute la Sibérie  peuplée de Bouriates, Yacoutes et  une trentaine d’ethnies diverses  jusu’à Vladivostok sur le Pacifique tout en russifiant minoritairement la Sibérie  notamment par ses déportés, ce qumoins brutale la décoe continuera à faire l’URSS. Cette continuité rendit plus aisée et plus durable son emprise territoriale 

Après les guerres consécutives à la révolution d’Octobre 1917  qui tendaient à  disloquer l’Empire, l’URSS récupéra la plus grosse part de ses territoires et pensa décoloniser en faisant de ses habitants des citoyens soviétiques et tout en reconnaissant leur nationalité (inscrite sur leur passeport y compris pour les juifs considérés comme nationalité) tout en réprimant les velléités nationales des ethnies les plus importantes  

Notons que la Russie pendant la période soviétique  fut gouvernée  dictatorialement par un géorgien Iossip Vissarianovitch Djougashvili dit Staline, puis un Ukrainien, Nikita Khrtoutchev  assistés de ministres arménien (Mikoyan) Georgiens ( Beria, Chevernadze) sans que le peuple russe en  ait pris ombrage.  

Cela dit la langue russe et la culture russe demeurèrent  langue et  culture de  

L’URSS et Staline a la fin de la victoire tint à porter un toast spécial « au peuple russe » 

L’Allemagne hitlérienne  a voulu faire de cet empire slave son propre empire colonial, mais son échec amena l’expansion de l’Empire soviétique 

sur sur des protectorats (Pologne,  Allemagne de l’est, Hongrie, Tchécoslovaquie,  Bulgarie, Roumanie). C’est sous l’ère Gorbatchev que les protectorats est-européens s’émancipèrent, ainsi que les pays baltes (1991) et c’est sous Eltsine qui voulut rétablir une nation russe indépendante que l’empire soviétique se disloqua en grande partie et que s’émancipèrent Ukraine, Biélorussie, Arménie Azerbaïdjan,  Géorgie, Kazakhstan, Tadjikistan, Turkménistan, Ouzbékistan, Kirghizstan  

Encore plus stupéfiant que le passage de la Sainte Russie tsariste , orthodoxe et capitaliste à l’URSS fut celui du passage de l’URSS  à la Sainte  Russie orthodoxe et hyper capitaliste 

L’Empire en se rétrécissant  est devenu une   Nation géante majoritairement russe et multiethnique   

Toutefois Eltsine ne put se résigner à laisser la Tchétchénie s’émanciper et la récupéra provisoirement par la guerre (1994-96) 

Bien qu’étrangère par sa culture et sa religion, souvent agitée de rébellions au cours du 19 eme siècle,  jusqu’à la capitulation du chef Chamil (lire Hadji Mourad de Tolstoï)  La Tchétchénie est   un territoire géopolitiquement essentiel au Caucase 

Le successeur d’Eltsine, Poutine n’hésita pars à pratiquer une guerre de 1999 à 2009 et une répression sanglante (exaspérée  par les attentat tchétchènes à Moscou) contre une Tchétchénie a nouveau révoltée, puis réintégrée comme république autonome dans la Fédération de Russie 

Jr ne sais à quel moment a pris consistance le grand rève de Poutine, reconstituer la Grande Russie impériale et soviétique, notamment en y réintégrant las nationalités slaves, Ukraine, Biélorussie, ainsi que le Géorgie (annexée en1801) , partie essentielle du Caucase lequel est pour la Russie d’importance geostratégique capitale. 

Ne pouvant reprendre possession de tout le Caucase la Russie attaque la Georgie en 2008 et lui arrache l’Ossetie du sud et l’Abkhazie mais ne pzut s’emparer du pays. Elle dispose désormais de bases suffisantes pour controler le Caucase, y compris à travers le conflit permanente entre Arménie chrétienne et Azerbaïdjan musulman.  

En ce qui concerne l’Ouest slave, une union Russie-Biélorussie avait été constituée depuis 1997 et sans qu’il y ait intégration, les gouvernements sont restés constamment pro-russes en dépit de grandes manifestations en 2020-21 brutalement réprimées. 

L’Ukraine indépendante, qui comporte une forte minorité russe, oscilla entre des gouvernements prorusses et prooccidentaux lesquels souhaitent l’intégration à l’Union européenne puis y renoncent en 2013 sous la pression russe,  La révolution démocratique prooccidentale de Maidan en 2014 renforce  l’occidentalisation mais du coup déclenche la sécession des régions russophones du Donbas. Les accords de Minsk ne réussissent pas à mettre fin à la guerre qui oppose les armées ukrainiennes aux forces séparatistes ravitaillées et soutenues par la Russie. Cette guerre qui selon Markovicz aurait fait 13.000 morts jusqu’en 2022 est un véritable abcès qui devint purulent et répandit son infection. Le 20 septembre 2019, le candidat anti parti  Zelenski est élu président ukrainien. 

L’Ukrine  s’est réarmée depuis 2014, elle a bénéficié de l’aide non seulement  technique et informatique des États Unis mais aussi en armements et entrainement. Elle s’est renforcée alors que Poutine la croit  divisée et affaiblie avec à sa tâte un comédien devenu président ; il croit que sa composition ethniquement duelle en fait une entité fragile   Il sait aussi que les Etats Unis  retirés d’Afghanistan  ne peuvent envisager une nouvelle aventure militaire au loin, Il voit enfin que les nations de l’Union européenne sont divisées et il les croit affaiblies par leurs mœurs  féminisées que méprise son virilisme. Aussi après avoir annexé la Crimée, péninsule  tatare russifiée et armé les « républiques » sécessionnistes de l’est Ukraine depuis 2014, il lance son offensive en 2022, sûr de pouvoir décapiter son pouvoir exécutif et d’obtenir la reddition de ses armées. 

La Russie est devenue  sous le pouvoir continu de Poutine de plus en plus soumise à un régime autoritaire sous une façade parlementaire aux élections sécurisées par le pouvoir, elle retourne à la sainte Russie d’avant 1917 en restituant à l’Eglise orthodoxe sa sacralité tutélaire, Eltsine 

avait ouvert la porte non pas à la concurrence du marché mais  en fait à la formation d’énormes oligopoles que ne contrôle aucune loi antitrust. Corruption et maffias se déchainent. 

Cette Russie au capitalisme déchainé se combine à un héritage direct du régime policier de l’URSS.  

Ancien lieutenant du KGB Poutine utilise les méthodes de surveillance et surtout de liquidations physiques de l’ère stalinienne, n’hésitant pas à recourir à des assassinats ciblés et des meurtres camouflés y compris à à l’étranger 

La guerre d’Ukraine aggrave le caractère répressif  

du poutinisme qui étouffe dans l’œuf, toute opposition à l’aventuré militaire 

La Russie subit des sanctions, pour lesquelles elle semble s’être préparée en accumulant des réserves, mais qui agiront à la longue tout en affectant l’économie des sanctionneurs qui dépendent du gaz, du pétrole du blé russe, comme ils dépendent du blé et des matières premières d’une Ukraine économiquement paralysée par la guerre et incapable d’exporter tant que son littéral sera occupé ou contrôlé par la Russie 

Sauf compromis que dicterait un minimum de lucidité réciproque, la Russie et l’Ukraine sont engagées dans une guerre longue, avec une escalade continue dans l’exaspération d’un conflit,  dont la généralisation ravagerait l’Europe et le monde 

Ajoutons qu’au fleau de cette guerre, ses conséquences économiques déjà désastreuses, son risque de généralisation dévastatrice s’ajoutent le réchauffement climatique brutal, la sécheresse, la crise inachevée issue du covid, le retour probable du Covid en automne.. 



Le contexte historique 

L’évolution des relations internationales entre la Russie et les puissances  occidentales a été marquée par des alliances entre régimes incompatibles et renversements brutaux. 

Rappelons  qu’une alliance  franco -russe a été conclue en 1892 entre la troisième République française et la Russie despotique tsariste, pour faire face à la menace que constituait l’Allemagne pour ces deux pays et cette alliance fut opérationnelle pendant la guerre de 14 jusqu’à la défaite russe et la révolution soviétique de 1917, 

L’URSS fut alors mise au ban des nations et victime de l’encerclement des puissances capitalistes jusqu’à. ce que l’accession de Hitler au pouvoir et la remilitarisation de l’Allemagne fassent entrer l’URSS à la Société des nations    et que le ministre des affaires étrangères français Pierre Laval aille signer en mai 1935  à Moscou  un pacte  d’assistance mutuelle où Staline approuva la défense nationale française que combattait jusqu’alors le parti communistes. Or  Staline s’est déjà manifesté comme féroce dictateur, les grandes purges ont commencé apres l’assassinat de Kirov en 1934, qinsi que les procès déments contre des soi-disant traitres et espions, dont deux vieux bolcheviks Kamenev et Zinoviev qui vont subir l’année suivante un procès  comme espions hitlero-trotzzkystes  

Des négociations reprennent entre France Angleterre et URSS après Munich, en dépit des procès de Moscou et des énormes purges liquidations et déportations staliniennes, afin d’envisager une alliance pour protéger la Pologne des ambitions hitlériennes, mais elles échouent perce que les anglo-français refusent qu’en cas de guerre , l’URSS pénétre en Pologne, 

Ce qui contribua à amener Staline au pacte germano-soviétique, scandale intellectuel qui lie d’amitié les deux plus irréconciliables ennemis. 

Il n’empêche qu’apes avoir envahi la Pologne (partagée avec l’URSS) puis la France, l’Allemagne hitlérienne envahit l’URSS . L’URSS est soutenue par l’Angleterre  militairement en Afrique du nord où le général Montgomery sauve   les pétroles du moyen orient en arrêtant l’armée de Rommel à El Alamein. Puis, alors que l’URSS envahie réussit à sauver Moscou fin 41, l’Amérique, embarquée dans la guerre par l’attaque japonaise à Pearl Harbour  va apporter une considérable aide matérielle et militaire et à l’URSS. 

Plus tard -en pleine guerre froide, en juin 1966 de Gaulle va à Moscou pour signer un accord de militaire coopération militaire avec l’URSS ( qui pour lui est Russie) , en dépit du totalitarisme soviétique, afin de contrebalancer l’hégémonie des USA en Europe   

C’est dire que dans le monde cynique des États et des intérêts nationaux, une démocratie peut établir des accords voire des alliances avec une dictature. 

Aussi si la chute de la dictature de Poutine est souhaitable, son maintien n’est pas en soi un obstacle à la négociation 


Cela dit, examinons le contexte historique après la guerre froide.    

Quand Gorbatchev a demandé aux États Unis de ne pas prolonger l’Otan au delà  de l’Allemagne , dont il avait accepté la réunification en 1990,  et que la promesse lui en a été faite verbalement par le président Georges Bush, il était profondément pacifique mais tenait à maintenir ne zone neutre entre Otan et Russie. 

Cette promesse a été oubliée par les Etats Unis, 

Toutefois un accord entre Russie et Otan avait été signé le 17 mai 1997 comme l’Acte fondateur  pour construire une paix durable en Europe. Après la signature, l’Otan avait déclaré « n’avoir aucune intention […]d’y faire stationner des forces de combat permanentes ni de déployer des armes nucléaires sur le territoire des nouveaux membres ». 

Otan en emporte le vent, et l’Otan s’est prolongé vers la Russie en englobant ses anciens satellites ou nations annexées, pays Balte, Pologne,  Tchéquie, Slovaquie, Roumanie,  

Cet élargissement s’est fait à la demande des pays concernés, inquiets de la  guerre de Tchétchénie, puis des interventions militaires russes en Géorgie, et des pressions sur l’Ukraine  

Ainsi la Russie qui avait vécu l’encerclement capitaliste d’entre les deux guerres mondiales, puis le « containment » de la guerre froide, s’est trouvée de nouveau objectivement encerclée d’où le sentiment subjectif d’encerclement vécu par les élites dirigeantes russes et particulièrement Poutine 

Rappelons que Kennan qui fut un rigoureux acteur du « containment » de l’URSS durant le guerre froide a qualifié cet élargissement de funeste erreur, opinion partagée par Brezinski, ex conseilleur de Carter et d’Obama.  

Une entente possible Russie USA n’a pas eu lieu et il s’est développé une opposition devenant conflictuelle 

Notons aussi que les États Unis furent discrètement présents en Ukraine dès qu’il s’y manifesta une forte tendance démocratique  à rejoindre l’Unions européenne, et ils travaillèrent à contrecarrer l’influence des pressions russes et des éléments russophiles  

Tout le processus qui conduit l’invasion de l’Ukraine ne peut être isolé  de ce processus dialectique où le jeu entre la Russie, les Etats Unis, les nations limitrophes de la Russie devient de plus en plus antagoniste jusqu’à la guerre interne en Ukraine à partir de 2014 puis la guerre d’invasion  de février 2022 

Revenons sur la Russie. La guerre aggrave la dictature de Poutine. Peut être suscitera t-elle un coup d’état qui le renverserait, ce qui semble difficile vu l’étroit contrôle de la police secrète. 

Poutine assume à la fois l’héritage tsariste et l’héritage stalinien, sans un être ni un tsar ni un Staline, mais retrouve le culte de la grande et Sainte Russie tsariste et la suprématie de la police secrète stalinienne dont il poursuit les méthodes. Il n’entretient pas le culte de sa personnalité  mais se plait parfois à exhiber sa virilité  

. Il est devenu progressivement de plus en plus autoritaire et répressif. Il a souffert de l’effondrement de l’Union soviétique tout en sachant qui’ ne pourra la ressusciter  « qui veut la reconstituer n’a pas de tête qui ne la regrette pas n'a pas de cœur » Il entretient la volonté de remembrer au moins son noyau slave et garder pied et œil dans le Caucase. 

Pa r ailleurs la réalité ukrainienne s’est imposée alors que Poutine n’y voyait qu’un agrégat  de petits russiens (nom traditionnel en Russie des Ukrainiens dans le passé ) et de russes. Il n’a pas vu l’Ukraine  comme unité nationale. Il ne se doutait pas que l’agression russe aurait parachevé et consolidé cette unité.  

Toutefois l’Ukraine est `d’une complexité qu’ont occulté nos médias. Même si l’on exclut le Donbas elle comporte un minorité (impossible à chiffrer) russophone partagée entre l’hostilité à une Russie dictatoriale et dévastatrice et ceux qui demeurent prorusses. Florence Aubenas a fait état dans le Monde d’une petite manifestation prorusse le 9 mai à Kiev même. Il y’a l’ambiguïté d’un culte avec  statues à Bandera qui fut leader de l’indépendance ukrainienne émigré aux temps de l’URSS puis collaborateur des nazis et de leurs exactions durant l’occupation de l’Ukraine par la Wehrmacht. Le banderisme a laissé ainsi un héritage nazi certes minoritaire mais ce sont les fascistes ukrainienes qui se sont trouvés en première ligne dans la guerre contre les séparatistes du Donbass et y ont commis des exactions ; le régiment Azov a été sous  commandement  fasciste, intégré par utilité de guerre dans la garde ukrainienne. Certes l’Ukraine s’est démocratisée en `s’urbanisant, elle s’est occidentalisée dans son consommationnisme dû a son essor économique 

Le vieil antijudaïsme populaire d’une Ukraine rurale s’est progressivement réduit et un juif y a été élu  président. 

Tout cela milite pour une issue à la guerre qui restitue  l’indépendance ukrainienne. 

 Un compromis est il possible ? 

Il faut un vaincu en déroute totale pour qu’il y ait une paix de capitulation comme celle de la France en 1871 et 1940, sinon il y a une paix de compromis qui s’établit selon le rapport des forces et les subtilités de la diplomatie  

Actuellement le rapport des forces est à peu près égal, avec la difficulté russe d’occuper tout le Donbass : toutefois  cette occupation éventuelle modifierait le rapport des forces sans que l’Ukraine sois vaincue. De même on peut envisager une offensive ukrainienne qui refoulerait les armées russes jusq’a la frontière, mais la Russie demeurerait une énorme puissance militaire 

  Un compromis de paix est donc possible, en dépit des criminalisations réciproques et des haines exaspérées qui tendent à l’empêcher. 

Le compromis suppose l’indépendance de l’Ukraine qui est absolument indispensable mais indépendance ne signifie pas nécessairement intégrité du territoire. Ici se pose la question du Donbas région industrielle équipée et en grande partie et peuplée  par des russes du temps de l’URSS et qui reste russophone et russophile. Certes un certain nombre   de russophones (impossible actuellement  de  préciser leur nombre) sont devenus hostiles à la dictature poutinienne et à la brutalité de l’invasion  russe mais une grande partie est engagée dans la guerre qui dure depuis 2014 contre l’armée ukrainienne. On voit mal cette région revenir purement et simplement à l’Ukraine actuelle devenue viscéralement antirusse. Et si c’était le cas les insurgés subiraient une rude répression et ne cesseraient de se révolter. On voit difficilement son intégration dans une Ukraine Fédérale. Un  référendum serait souhaitable pour décider soit un statut  de république « indépendante »   soit d’une intégration à la Russie -ce qui ne pourrait se faire qu’avec en contrepartie la garantie de l’indépendance de l’Ukraine par accord international  incluant l’Otan, soit pour une neutralité  selon le mode autrichien, soit pour une intégration dans l’union européenne. J’ajoute qu’il serait important d’envisager  dans le futur l’inclusion de la Russie dans l’Union européenne comme issue positive à la relation Russie/Occident. 

Le  Donbas étant d’importance  économique et stratégique  pour l’Ukraine il serait à prévoir dans tous les cas un condominium russo-ukrainien qui en partagerait les richesses. 

Le statut du littoral de la mer d’Azov devrait être traité. Un contrôle russe pourrait être compensé par la constitution de Marioupol et Odessa comme ports francs comme ce fut le statut de Tanger 

 Par ailleurs il serait souhaitable que dès l’armistice soit prévue la possibilité d’exportation des blés ukrainiens comme celui des blés russes pour les pays qui en sont privés  

Le montant des réparations et reconstruction pour l’Ukraine devrait être supporté non seulement par la Russie mais aussi par coopération des occidentaux qui en contribuant à la guerre ont aussi objectivement contribué aux destructions 

Enfin l’hystérie antirusse, non seulement en Ukraine mais en occident comme en France devrais s’atténuer et disparaitre comme s’est éteinte l’hystérie nationaliste de l’Allemagne nazie et l’hystérie antiallemande qui identifiait Allemagne et nazisme. Il est honteux et lamentable qu’on interdise artistes, danseurs, metteurs en scène, sportifs russes et il est heureux que malgré la demande de cinéastes ukrainiens, les cinéastes russes n’aient pas été exclus du Festival de Cannes` 

Enfin. Il faut souhaiter que la paix arrive le plus rapidement possible vu non seulement que la guerre produit des désastre humains irrémédiables  en Ukraine mais aussi  aggrave  les conditions de vie dans le monde et produit le risque de famine  dans de nombreux pays,  et, ce qu’on oublie, ,qu’elle  occulte les problèmes vitaux qu’il nous faut affronter depuis des décennies comme la dégradation écologique de la planète dont le réchauffement climatique, le déchainement incontrôlé du profit qui détermine la crise écologique et aggrave la crise généralisée des démocraties dans le monde, la crise de la mondialisation aggravée par la crise planétaire issue de la pandémie,  pandémie elle-même non domptée et qui risque de se déclencher à nouveau. J’essaie de ne pas désespérer, non tant pour ma personne en limite de vie, mais pour les jeunes générations  et nos descendants.